jeudi 3 septembre 2009

Une pagaille dénommée le LMD

Hier et aujourd'hui, j'ai fait deux terribles découvertes que je pourrai faire breveter au Bureau des Droits d'Auteur. Trêve d'ironie parce que ce n'est pas drôle, ce que je vais vous raconter.

Un tour au Décanat, l'autre jour, et j'ai eu le plaisir de revoir mes étudiants massés devant le Secrétariat de notre département. Depuis la fin des cours,je ne les avais plus revus en aussi grand nombre. Que faisaient-ils là ce 2 septembre devant le Secrétariat du Département ?

"Nous sommes venus déposer une demande de réclamation", me confia l'une d'entre eux. Réclamation, repris-je, éberlué par ce que j'entends. C'est alors que mon interlocutrice poursuivit en ces termes "Sur les 21 unités d'enseignement de l'année, je n'ai éliminé que 12, il en reste 9. Monsieur, savez-vous comment va-t-on calculer les moyennes ? Je ne sais si j'ai réussi ou pas. Je fais une réclamation parce que les gens le font".

Une réclamation dans une unité d'enseignement coûte la modique somme de 1.000 francs. Imaginez combien mon étudiante devra débourser et combien devront débourser ce qui ont des contentieux dans 10 à 15 unités d'enseignement.

Ce matin, retour au Décanat et rencontre d'un de mes anciens profs. "Quand on veut lancer une fusée, il faut procéder à des tests et c'est quand on est sûr de son coup que le lancement a lieu. Dans le cas du LMD, la fusée est déjà lancée et on ne peut plus revenir en arrière".

En conclusion, ce qui s'organise est ni plus ni moins une pagaille. Et les responsables de cette pagaille se reconnaîtront à travers leurs œuvres !

Source de l'image : IFT-MADAGASCAR

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